Nucléaire

Histoire de ma relation avec le nucléaire :

1974…

Je rentre en France pour la première fois seul, ma mère décédée quelques mois auparavant, mon père, obligé de rester en République de Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest) pour assurer sa survie dans le travail qu’il avait choisi. Je rentre à la Fac en Génie Electrique à Marseille St Jérôme (U3).

1977…

Diplômé et particulièrement armé en thermoélectronique, mon premier acte citoyen a été d’assister à toutes les réunions organisées par EDF en Bretagne. Je découvre alors la distribution massive de mensonges vers le public qui ne comprend pas et à qui on explique : Le nucléaire est inévitable, sans danger, propre car sans déchet.

Aux questions posées aux Ingénieurs et intervenants présents, ceux-ci restent évasifs et ne dévoilent rien de la réalité des coûts et du retraitement des déchets. En fait, il s’agit de diluer les coûts pharaoniques des études expérimentales et des applications militaires de la fission nucléaire sur l’ensemble du Peuple français. Alors, pourquoi pas disposer de cet outil pour maîtriser l’énergie produite aux fins de production d’électricité dont la France a alors beaucoup besoin. Les Sociétés exploitantes sont alors créées (maintenant AREVA entre autres).

Pourtant la recherche aurait pu dépenser bien moins pour le développement des autres énergies sans risques et créer autant d’emplois.

1979…

Après mon Service National au 35ème Régiment d’Infanterie Mécanisé de Belfort, j’entame mes études personnelles sur les énergies solaires et éoliennes.

1986…

En dehors des accidents alors peu médiatisés à cette époque comme la Centrale de Three Mile Island aux USA,

Voici la catastrophe de  TCHERNOBYL où tout le monde a oublié les dizaines de milliers de morts russes qui ont donné leur vie pour enrayer la dispersion ionisante. Et nul ne sait combien de russes irradiés sont hospitalisés ou meurent chaque année encore aujourd’hui.

2011…

Et voici la catastrophe de FUKUSHIMA, où les japonais à leur tour vont payer le lourd tribut du nucléaire « maitrisé ». Actuellement, rien ne peut être fait qu’attendre que les réacteurs refroidissent avant de démanteler quoique ce soit. Ce refroidissement se fait à coup de milliers de litres d’eau de mer qui, une fois irradiés, ne peuvent plus être stockés et sont rejetés en mer et dilués au gré des courants et des poissons qui passent.

Mes pauvres enfants, ne nous pardonnez jamais de telles erreurs au bénéfice d’un système de progrès inqualifiable. Mais au moins, aidez-nous à protéger cette Planète si fragile où nous avons besoin d’y vivre encore très longtemps. Rien ne presse, prenons le temps de vivre sobrement afin de nous préserver, nous et notre Terre.

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