Municipales14

Pour ces Municipales 2014 à EPINAY SOUS SENART, une gauche divisée, une droite divisée et médisante.

Je suis profondément attristé par cette situation qui éloigne encore un peu plus les citoyennes et citoyens de leurs élus.

J’ai même entendu de la part d’élus de droite et de rares spinoliens (heureusement !) que la situation d’Epinay et de cette mandature et de la précédente, est « un désastre ».

J’ai vécu longtemps à l’étranger, aux Etats-Unis, au Moyen Orient, en Afrique, en Suisse. J’ai vécu personnellement alternativement l’aisance financière et la pauvreté réelle sans pouvoir nourrir mes enfants, sans aide sociale, sans toit, ou sans eau ni électricité, bref la réalité des difficultés sociales que peu d’élus qui en parlent sans cesse ont réellement vécu.  Cette ville, complexe, n’échappe pas au syndrome que j’appelle « le syndrome franco-français » : celui de se plaindre sans cesse sans discernement. On me parle de gens assistés à l’excès… Mais la politique ne fait que répondre aux EXIGENCES des citoyens. Ceux qui se plaignent le plus sont souvent pour moi sont ceux qui oublient que la dure réalité peut leur tomber dessus comme cela arrive aux « assistés ».

Cette ville, certes, délivre de nombreux services publiques indispensables et aussi coûteux. Mais même si tout le monde ne subit pas les évènements ou les difficultés au même moment, nous sommes tous potentiellement exposés aux difficultés que cette ville prévoie.

N’est-ce pas une belle chose que de voir comment des familles en difficulté, en raison d’un accident soudain ou un incendie, qui peut arriver à n’importe qui, ont vu la solidarité spinolienne s’exprimer immédiatement autour d’elles ?

Plus on exige, plus on réclame, plus il en faut plus, plus on se plaint et plus ça coûte cher… et plus on se plaint et voilà que le cercle infernal est amorcé.

Je suis arrivé dans le Val d’Yerres en 1980, pour moi avec les yeux objectifs que j’avais déjà, Epinay au premier regard vers le Centre Commercial Principal était comparable à une banlieue défavorisée, avec des immeubles tristes. Depuis Boussy où je m’étais installé, j’ai mesuré l’évolution. Elue en 2001, Christine Scelle-Maury a récupéré une ville sous la menace de la CRC (Chambre Régionale des Comptes). Ceci est le vrai signe tangible d’une Gestion Municipale en difficulté. L’augmentation fiscale était alors une exigence de survie imposée par l’Etat. YERRES, ville proche, a subit le même sort lorsque Nicolas Dupont-Aignan l’a reprise. Pourtant, cette ville qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer en termes de fiscalité haute, continue à élire son « sauveur » (enfin, sous réserve du résultat de 2014). Lui avait déjà les moyens de réduire cette fiscalité pour sa population « triée par la force fiscale », il ne l’a pas fait et il a orienté les investissements de la CAVY (Communauté d’Agglomération du Val d’Yerres) dans laquelle je siège, majoritairement sur de grandes réalisations culturelles et de loisirs (ce qui n’est pas un mal sur le fond, mais sur la forme : des réalisations architecturales dignes de Yerres et de Brunoy à budgets lourds). Pendant ce temps : pas de transport efficace pour Epinay et sa zone industrielle qui n’a pas de Gare, propreté pour tous à coût réduit du moment que Yerres (hors des petits moyens de l’Agglo ! Un comble !), dispose des moyens haut de gamme de sa fiscalité. Pendant ce temps : abandon de la zone industrielle d’Epinay qui n’intéresse personne car … c’est à Epinay.

Même si le premier mandat 2001-2008 de Christine Scelle-Maury a été chaotique en raison des ambitions personnelles de certains élus (toujours les mêmes), le deuxième mandat 2008-2014, grâce à l’équilibre financier retrouvé à Epinay, a pu voir le Contrat ANRU (Rénovation Urbaine) de 126 millions d’Euros se concrétiser. Jamais cela n’aurait pu se faire sans l’assainissement de la Gestion d’ Epinay.

Cette mandature avec Christine Scelle-Maury a vu les différents « Avenants » de l’ANRU, obligatoires dans le cycle d’exécution d’un tel Projet, continuer à être validés et financés tout au long des réalisations.

===>>> C’est la confirmation concrète d’une Gestion saine et rigoureuse.

Il ne faut pas confondre équilibre budgétaire et endettement :

–  Le Budget d’Epinay est équilibré – le déséquilibre, s’il existait, impliquerait une alerte immédiate du Trésor Public et une surveillance immédiate de la CRC. CE N’EST PAS LE CAS contrairement à ce qui se dit à droite.

–  L’endettement d’un foyer ou d’une ville fait partie d’une gestion saine si les mensualités du Crédit accordé (comme pour ma voiture ou mon appartement), sont bien payées. Les Banques ne prêteraient plus de fonds à Epinay si c’était le cas. Le seuil prudentiel des Banques est de 10 ans. Epinay est en 2014 sur un endettement de 7,6 ans. C’est le prix à payer pour assumer notre part de la Rénovation Urbaine engagée. Tout le monde voulait cette Rénovation Urbaine, même si ce n’était pas comme ci ou comme ça, mais n’importe quelle mandature aurait à supporter le poids financier en conséquence… Je condamne fermement les tentatives de déstabilisation de la part d’une certaine droite qui dénigre la Gestion de cette Ville alors que les coûts sont maîtrisés même si fortement subventionnés.

–   Il est normal et validé par tous les experts comptables consultés, que « le taux d’endettement par habitant » soit au-delà de la moyenne nationale. Tout le monde ne fait pas de Rénovation Urbaine. Il faut comparer avec des choses comparables. L’objectif maîtrisé est que lorsque l’ANRU sera entièrement réalisé, ce taux redescende à la normale.

Cette mandature avec Christine Scelle-Maury a vu l’application des principes de Développement Durable (sur le long terme donc) au top niveau comme peu de Communes plus riches l’ont fait. Cette ville, mieux qu’aucune autre, a pressenti les enjeux d’avenir pour que les habitants puissent supporter la précarité énergétique et la baisse des moyens qui va s’imposer de plus en plus au fil des années.

===>>>  Epinay prévoie les difficultés à venir pour tous grâce à des aménagements durables qui vont nous aider à les supporter.

Bien entendu, beaucoup reste à faire. Mais à l’image du nouveau Centre Technique Municipal qui va mettre en œuvre des économies de fonctionnement pour la ville, ou des investissements supportés par la SEMGEP qui optimisent à long terme la maîtrise des coûts de fonctionnement et la durabilité des puits de Géothermie, les perspectives du vivre mieux n’ont jamais été si proches d’aboutir.

 

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