La Transition Energétique est un vaste dossier. Il va être décliné ici sous forme synthétique par quelques rubriques essentielles qui intéressent, pour moi, plus particulièrement notre Ville EPINAY SOUS SENART.

1/ La Rénovation des édifices urbains (publiques ou privés) :

Le Projet de Rénovation Urbaine (PRU) participe largement à cette réalisation sur le domaine Social de la Ville qui est pour le moment majoritaire. Les Bailleurs Sociaux sont donc engagés dans cette démarche avec une supervision d’Etat par le biais de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU). Le Contrat initial établi entre 2001 et 2008 prévoyait 126 millions d’Euros de travaux. Lors des signatures d’engagement en 2008, l’ANRU était déjà amputée d’une grosse partie de ses fonds réservés. La Ville d’Epinay, particulièrement défendue, a su tirer son épingle du jeu parmi les Villes prédéterminées. Malgré tout, il a fallut tout réadapter aux nouvelles conditions imposées par l’Etat. Même si globalement, en final, il se sera réalisé moins de 120 millions d’Euros de travaux lorsque tout sera terminé à l’horizon 2017. Cela aura donc pesé pour près de 25 millions d’Euros sur le Budget propre de la Ville en une seule mandature. C’est la condition suspensive de l’Etat pour qu’une Ville soit éligible à une telle restructuration urbaine.

En dehors de l’aspect efficacité énergétique pure qui va permettre aux habitants de baisser leur facture énergétique, il faut y voir aussi la refonte potentielle de la diversité sociale, et également la fin de la chute inexorable de la valeur foncière grâce à un environnement citoyen digne, à des quartiers du plus bel aspect et à une déconcentration humaine qui rend la ville plus respirable et plus agréable. Bien entendu, cela n’est pas sans répercussion sur le Budget de la Ville. Il faut donc mener le point 2/ qui suit en parallèle avec ce point 1/.

Il reste encore à appliquer ces techniques de rénovation sur les édifices et collectifs privés de la Ville. Pour cela, j’ai déjà envisagé tout un projet participatif qui va réunir toutes les composantes de la Ville et permettre de défendre un dispositif équivalent à l’ANRU à l’échelle privative avec des financements internationaux et solidaires.

2/ Réduction de la facture énergétique globale :

Des bâtiments moins énergivores, c’est bien pour les habitants et pour la facture énergétique de la Ville puisque les bâtiments communaux ne seront pas exclus de la rénovation décrite en 1/. Cela va donc impacter la demande d’énergie délivrée entre autre par la SEMGEP à la baisse. Il faut donc aussi revoir l’efficacité énergétique de toute la Géothermie. En effet, les dispositifs électriques et de gaz de la circulation et de l’appoint thermique de l’eau géothermal, doivent être eux-mêmes revus et optimisés. Ils représentent une partie substantielle des dépenses de fonctionnement de la SEMGEP.

Mon projet de refonte énergétique globale passe par un apport important d’énergies alternatives propres et durables. C’est la solution disponible à Epinay pour réaliser ce point 2/.

Cette majorité sortante la propose déjà sur le Projet de l’Annexe Technique de la Mairie (CTM). Ce sera la première Micro-Centrale de toute une série d’autres qui peuvent être réalisées à différents endroits de la Ville. En effet, le CTM (à l’image de la Déchetterie du SIVOM à Varennes-Jarcy), produira pour lui-seul la plus grosse partie de l’énergie dont il a besoin. Ainsi, la facture électrique du CTM sera quasi nulle en été et réduite considérablement en hiver, et ce, grâce à une intégration double (mix énergétique) de ma conception et issu de mon Projet AEU (Autonomie Energétique Urbaine) qui est maintenant bien démocratisé au plan technologique chez tous les constructeurs de matériels solaires. D’autres Micro-Centrales pourront être ainsi mises en place au bénéfice et des locaux communaux, lycée, collège… etc, et des logements privés.

3/ Optimisation des dépenses de la section « fluides » du Budget :

Les véhicules à énergies fossiles de la Ville sont d’ores et déjà prévus pour être progressivement remplacés par des véhicules électriques (électricité non nucléaire puisque via les apports solaires). Les bâtiments communaux seront des relais équipés pour la recharge.

Toutes les eaux de pluies seront très bientôt si largement récupérées (terrains publics ou privés), que la facture d’eau tombera à un niveau minimum jamais atteint auparavant.

4/ Prévention du risque de coupure énergétique climatique :

De plus en plus, lors des différents colloques auxquels j’assiste, il se diffuse une inquiétude des Citoyens face à la multiplication des phénomènes météorologiques qui engendrent des arrêts brutaux et prolongés de fourniture d’énergies. Nous dépendons fortement, pour ne pas dire exclusivement, d’électricité. Même le chauffage au gaz nécessite de l’énergie électrique. Ce dispositif de Micro-Centrales localisées (AEU) permet aussi de palier à ce risque au niveau de notre Ville. Imaginez le soulagement de savoir que nous pouvons être à l’abris de ces phénomènes très invalidants, voire dangereux en cas d’hospitalisation à domicile par exemple, simplement par le biais d’un maillage très accessible de Micro-Centrales adaptées.